Des restrictions vous empêchent de voyager ? Il n’y a pas de frontière dans le monde de la musique !
Cette fois, EFBA part loin, traverse l’océan Pacifique et atterrit dans le pays où les célébrations du Nouvel An durent 15 jours : en Chine.
De nombreux Chinois ont immigré aux États-Unis pendant la ruée vers l’or, ce qui a entraîné la présence de grandes communautés sino-américaines en Californie. Les immigrants chinois constituent actuellement la troisième plus grande population de Californiens nés à l’étranger dans la région de la baie.
Saviez-vous que le quartier chinois de San Francisco est le plus ancien et le plus grand des États-Unis ?
La Grande Muraille de Chine : Fortifications historiques de protection contre divers groupes nomades de la steppe eurasienne.
À ce stade de notre voyage virtuel, nous allons explorer le pouvoir de la musique et du français dans ce pays vaste et riche en histoire. Bien que la France ait eu une influence directe dans l’ancienne concession française (1849 – 1943) à Shanghai, également connue sous le nom de « Paris de l’Est », le français n’est pas devenu une langue majeure dans l’enseignement et les affaires. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de connexion musicale ! En 2016, la Chine a été classée dans le top 10 des pays à la culture musicale la plus forte. Immenses adorateurs du karaoké de leur voisin japonais, de nombreux Chinois de tous âges aiment se réunir pour des heures de sessions de chant tout en mangeant et en buvant !
En commençant par notre liste de chansons, la jeune chanteuse et compositrice française Joyce Jonathan qui a décidé de créer des versions en mandarin pour deux de ses titres les plus connus. « Je ne sais pas » est devenu 我不知道 (Wǒ bù zhīdào), et « Pas besoin de toi’ » s’appelle 不需要你 (Bù xūyào nǐ). Dans son album Ça ira de 2017, elle a également inclus 10 chansons en mandarin, dont certaines étaient adaptées de versions françaises, tandis que d’autres étaient complètement nouvelles pour les fans chinois.
La chanson « La vie en rose » d’Édith Piaf, déjà mentionnée dans la dernière publication sur le Mexique, revient dans sa version cantonaise en 粉红色的一生 (Fan hung sik dik yat sang) de Danny Chan, ce qui prouve une fois de plus la diversité, la versatilité de la musique et de ses interprétations. La chanson « S’il suffisait d’aimer », interprétée à l’origine par la superstar canadienne Céline Dion, est devenue 這分鐘更愛你 (Je fan jung gang oi nei) dans sa version cantonaise par Joey Yung.
De nombreuses chansons chinoises ont également fait peau neuve dans la langue française. La chanson 旅行的意義 (Lǚ xíng de yì yì) à la voix douce de la chanteuse et compositrice taïwanaise Cheer Chen est devenue « Pourquoi tu pars en voyage » avec la touche jazz et bossa nova de Clémentine. La chanson 匆匆那年 (Cōng cōng nà nián) chantée par la « Diva de l’Asie » Faye Wong est devenue « Au bout de mes rêves », une chanson pleine d’ambition interprétée par Fooled Band, un groupe pop-rock français.
Enfin, terminons cet article par un titre français bonus, en guise de suggestion pour votre prochaine soirée karaoké : « L’important c’est d’aimer » du chanteur pop-rock progressif Pascal Obispo, dont le nom est l’anagramme de celui d’un célèbre peintre espagnol.
Édith Piaf, Fooled Band, Cheer Chen, Danny Chan, Clémentine, Céline Dion, Pascal Obispo, Faye Wong, Joyce Jonathan, and Joey Yung.